se reconstruire après une mastectomie

Se reconstruire après une mastectomie : et si le corps retrouvait sa place ?

Après une épreuve comme le cancer du sein, la reconstruction mammaire n’est pas qu’un choix esthétique. C’est une démarche intime, souvent émotionnelle, qui permet de renouer avec soi-même.

Il y a celles qui n’en ressentent pas le besoin. Celles qui attendent. Et celles pour qui l’absence devient une gêne quotidienne. Quelle que soit l’histoire, la pose d’une prothèse mammaire n’est jamais un geste anodin. C’est un pas vers une nouvelle forme de sérénité. Un acte de réconciliation avec son image, son vécu, son corps.

Un choix personnel, jamais automatique

Après une mastectomie, certaines femmes choisissent de ne pas reconstruire leur poitrine. Ce choix est totalement légitime. D’autres, au contraire, souhaitent retrouver une silhouette dans laquelle elles se reconnaissent.

Dans ce second cas, la pose d’une prothèse mammaire à Lyon peut être envisagée, en accord avec l’équipe médicale. Cette intervention peut avoir lieu immédiatement après l’ablation du sein ou plusieurs mois (voire années) plus tard. Ce délai ne remet rien en question : chaque femme avance à son rythme, avec ses propres besoins.

Ce n’est pas une simple question d’apparence. C’est souvent une manière de se retrouver, de réparer une blessure visible et invisible, de se réapproprier une féminité fragilisée.

Adapter la reconstruction à son corps… et à son histoire

Il n’existe pas de modèle unique. Chaque reconstruction est pensée sur-mesure, en fonction :

  • de la morphologie,
  • du type de mastectomie réalisée,
  • de la qualité des tissus,
  • mais aussi du ressenti de la patiente.
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reconstruction après mastectomie

Les options sont nombreuses : prothèse interne (gel cohésif, mousse de polyuréthane), reconstruction en deux temps, pose directe après l’ablation ou intervention différée, prothèse sur ou sous le muscle, etc.

À Lyon, plusieurs établissements proposent ce type de prise en charge avec une approche globale, mêlant technicité chirurgicale et accompagnement humain. Ce qui compte, c’est que le choix appartienne à la patiente – pas à son entourage, ni aux médecins seuls.

Un accompagnement progressif, sans pression

Tout commence par une série de consultations. Le chirurgien écoute, rassure, explique. Il n’y a pas d’obligation, pas de pression à “faire vite”. Certains services lyonnais organisent même des rencontres avec d’anciennes patientes pour partager des retours d’expérience, hors du cadre médical.

Et après l’opération ?

Les suites opératoires sont généralement bien encadrées. Les douleurs sont modérées et gérées efficacement. En quelques semaines, la plupart des femmes reprennent une activité normale. L’arrêt de travail est souvent court.

Mais ce qui marque le plus souvent, ce n’est pas l’aspect physique. C’est le changement intérieur. Celui qui reconnecte avec l’image qu’on a de soi. Certaines femmes parlent d’apaisement. D’autres d’un sentiment de boucler une boucle.

L’accompagnement post-opératoire : un levier fondamental

La reconstruction ne s’arrête pas au bloc opératoire. C’est un processus. À Lyon, certains centres offrent :

  • des consultations avec des psychologues spécialisés,
  • des conseils de dermopigmentation pour la reconstruction du mamelon,
  • des séances d’éducation à la reprise de l’activité physique,
  • et parfois même des ateliers de réappropriation corporelle.

Parce que le corps change. Et que l’important, c’est de se sentir bien dans ce nouveau corps, choisi et accepté.

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Réconcilier le regard qu’on porte sur soi

Revenir à soi après une épreuve comme le cancer, c’est aussi accepter de se regarder à nouveau dans le miroir. Pas toujours pour retrouver “l’avant”. Mais pour apprivoiser l’après.

Et parfois, la pose d’une prothèse mammaire est le déclic. Le moment où l’on cesse de voir l’absence pour redécouvrir une silhouette familière. Pas identique. Mais alignée avec qui l’on est devenue.

Et si ce geste chirurgical était, en réalité, un acte d’amour envers soi-même ?

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